Photographie de Paderewski avec à sa gauche le compositeur Gustave Doret et à sa droite le syndic de Vevey Eugène Couvreu, devant le Casino du Rivage à Vevey, où sont données du 18 au 21 mai 1913 des Fêtes musicales en l'honneur de Camille Saint-Saëns
Photographie de Paderewski avec à sa gauche le compositeur Gustave Doret et à sa droite le syndic de Vevey Eugène Couvreu, devant le Casino du Rivage à Vevey, où sont données du 18 au 21 mai 1913 des Fêtes musicales en l'honneur de Camille Saint-Saëns
Photographie de Paderewski avec à sa gauche le compositeur Gustave Doret et à sa droite le syndic de Vevey Eugène Couvreu, devant le Casino du Rivage à Vevey, où sont données du 18 au 21 mai 1913 des Fêtes musicales en l'honneur de Camille Saint-Saëns
N° d'inventaire:
CH-VEVEY-1913-05-FETES-SAENS-PAD-COUVREU-DORET-CASINO
Type:
reproduction (tirage photo)
Auteur:
Francis de Jongh (1864-1928), Lausanne – © Fonds de Jongh, Musée de l'Elysée, Lausanne (?)
Date:
mai 1913
Source:
coll. Musée Paderewski, Morges | Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne

Photographie de Paderewski avec à sa gauche le compositeur Gustave Doret et à sa droite le syndic de Vevey Eugène Couvreu (avec le chapeau melon), devant le Casino du Rivage à Vevey, où sont données du 18 au 21 mai 1913 des Fêtes musicales en l'honneur de Camille Saint-Saëns

C'est l'un des événements mythiques de l'histoire musicale veveysanne: la rencontre du 18 au 21 mai 1913 au Casino du Rivage d'Ignace Paderewski et Camille Saint-Saëns, au cœur d'un festival de quatre jours suscité par le compositeur Gustave Doret et le syndic mélomane Eugène Couvreu. Au programme: des œuvres chorales et symphoniques de Saint-Saëns (Hymne à Victor Hugo, Symphonies n° 2 et 3, Concerto pour piano n° 4, Polonaise à 2 pianos, Phaéton…) et Paderewski (Symphonie «Polonia», Concerto pour piano), et la création de la légende dramatique Loÿs de Doret. Sur scène: l'Orchestre du Konzert-Verein de Munich, le Chœur de Dames et la Chorale de Vevey dirigés tour à tour par Doret et Saint-Saëns, et au piano Saint-Saëns et Paderewski. Ce cliché-souvenir réalisé le dernier jour de la manifestation par le photographe lausannois de Jongh, est enrichi des signatures de Paderewski, Saint-Saëns, Couvreu et de la jolie dédicace de Gustave Doret: «Cordial souvenir à mon bon tyran». Le pianiste a sans doute, comme à son habitude, mené le bal – tout du moins artistique!