Photographie du relief en plâtre d'Alfred, le fils unique de Paderewski, réalisé en 1899 par Alfred Nossig, propriété (en deux exemplaires) du Musée Paderewski de Morges
Photographie du relief en plâtre d'Alfred, le fils unique de Paderewski, réalisé en 1899 par Alfred Nossig, propriété (en deux exemplaires) du Musée Paderewski de Morges
Photographie du relief en plâtre d'Alfred, le fils unique de Paderewski, réalisé en 1899 par Alfred Nossig, propriété (en deux exemplaires) du Musée Paderewski de Morges
N° d'inventaire:
PAD-ART-1899-NOSSIG-RELIEF-PLATRE-ALFRED
Type:
tirage original
Auteur:
Alfred Nossig (1864-1943) | photographie: droits réservés
Date:
1899
Source:
coll. Musée Paderewski, Morges

Atteint de poliomyélite et orphelin de mère depuis sa naissance en 1880, Alfred est d'abord placé chez son grand-père paternel puis confié à Paris au témoin de mariage de Paderewski, Hélène Gorska – la femme de son ami Ladislas Gorski… qu'il finira, ô ironie du destin, par épouser! Ce fils aimé ne dépassera pas vingt-et-un ans. C'est entre autres pour préserver sa santé fragile que le musicien acquerra Riond-Bosson en 1899.

1899, c'est l'année d'acquisition par le couple Paderewski de la propriété de Riond-Bosson, où le musicien va terminer l'écriture de son unique opéra Manru. C'est un sculpteur, musicien et écrivain juif polonais, Alfred Nossig (1864-1943), qui lui en a proposé le livret en 1893. Il est probable que ce dernier ait séjourné à Riond-Bosson durant la phase finale de ces travaux et en ait profité pour réaliser le portrait en plâtre de Paderewski. Nossig réside à cette époque à Paris, qu'il quittera l'année suivante pour s'établir à Berlin où il sera actif jusqu'en 1933, date de son expulsion vers la Pologne. Sioniste de la première heure, il mourra dans le ghetto de Varsovie sous les balles de ses propres coreligionnaires, accusé d'avoir collaboré avec les nazis dans le cadre d'un projet d'exode massif des Juifs vers la Palestine.