Partition du «Concerto pour piano en la mineur» op. 17 de Paderewski – réduction pour 2 pianos (à 4 mains) (Ed. Bote & G. Bock, Berlin & Wiesbaden – édition récente, partition neuve – couverture beige)
Partition du «Concerto pour piano en la mineur» op. 17 de Paderewski – réduction pour 2 pianos (à 4 mains) (Ed. Bote & G. Bock, Berlin & Wiesbaden – édition récente, partition neuve – couverture beige)
Partition du «Concerto pour piano en la mineur» op. 17 de Paderewski – réduction pour 2 pianos (à 4 mains) (Ed. Bote & G. Bock, Berlin & Wiesbaden – édition récente, partition neuve – couverture beige)
Partition du «Concerto pour piano en la mineur» op. 17 de Paderewski – réduction pour 2 pianos (à 4 mains) (Ed. Bote & G. Bock, Berlin & Wiesbaden – édition récente, partition neuve – couverture beige)
Partition du «Concerto pour piano en la mineur» op. 17 de Paderewski – réduction pour 2 pianos (à 4 mains) (Ed. Bote & G. Bock, Berlin & Wiesbaden – édition récente, partition neuve – couverture beige)
N° d'inventaire:
PARTI-17-CONCERTO-PIANO-2PIANOS-BOTE-BEIGE
Type:
original
Source:
coll. Musée Paderewski, Morges

Le Concerto pour piano en la mineur op. 17 vient, avec la Fantaisie polonaise op. 19, couronner ce qu'Henryk Opienski décrit comme «la première époque» de Paderewski. Il termine ses études à Vienne chez Théodore Leszetycki et vient de connaître son premier triomphe en récital à Paris. L'œuvre coule rapidement sous sa plume, mais avant de la présenter au public il décide de la faire entendre à un «vrai grand compositeur de musique orchestrale», Camille Saint-Saëns, qu'il a séduit en interprétant son Quatrième concerto. À en croire ce qu'il rapporte dans ses mémoires publiées en 1939, le verdict est unanime: «Il n’y a rien à y changer. Vous pouvez le jouer quand vous voulez. Il plaira. Il est tout à fait prêt, n’ayez crainte, je vous assure.» La partition est achevée à l'automne 1888 et imprimée dans la foulé chez Bote & Bock à Berlin: ne reste qu'à organiser la création. Son maître Leszetycki, à qui l'œuvre est dédiée, fait jouer ses relations pour obtenir le concours de Hans Richter, l'un des meilleurs chefs de l'époque. Paderewski espère pouvoir tenir lui-même la partie de soliste, mais Annette Essipoff-Leszetycka (1851-1914), seconde épouse du professeur, finit par le convaincre de la lui confier: un choix qui s'avérera extrêmement judicieux si l'on en lit les critiques enthousiastes qui font suite à la première audition, donnée le 20 janvier 1889 dans la Grande salle de la Société des Amis de la musique avec le concours du Hof-Opernorchester [l'Orchestre de l'Opéra de la Cour] de Vienne, et aux nombreuses reprises de l'œuvre, en particulier en Allemagne et en France durant le mois de février 1889. La virtuose connaît parfaitement la musique de Paderewski pour l'avoir défendue à maintes reprises devant le public de la capitale impériale. Dans ces années décisives (1886-1889) où il hésite encore sur la voie à suivre, elle joue en coulisses un rôle aussi décisif que son mari, à la manière d'un imprésario; elle est celle qui réveille orgueil et énergie, et l'aide à vaincre une mélancolie maladive héritée d'une jeunesse en noir et blanc.