Partition des cahiers I et II du «Tatra-Album, Tänze und Lieder des polnischen Volkes aus Zakopane für Pianoforte zu 4 Händen» op. 12 de Paderewski (Ries & Erler, Berlin)
Partition des cahiers I et II du «Tatra-Album, Tänze und Lieder des polnischen Volkes aus Zakopane für Pianoforte zu 4 Händen» op. 12 de Paderewski (Ries & Erler, Berlin)
Partition des cahiers I et II du «Tatra-Album, Tänze und Lieder des polnischen Volkes aus Zakopane für Pianoforte zu 4 Händen» op. 12 de Paderewski (Ries & Erler, Berlin)
Partition des cahiers I et II du «Tatra-Album, Tänze und Lieder des polnischen Volkes aus Zakopane für Pianoforte zu 4 Händen» op. 12 de Paderewski (Ries & Erler, Berlin)
Partition des cahiers I et II du «Tatra-Album, Tänze und Lieder des polnischen Volkes aus Zakopane für Pianoforte zu 4 Händen» op. 12 de Paderewski (Ries & Erler, Berlin)
N° d'inventaire:
PARTI-12-ALBUM-TATRA-4MAINS-CAHI
Type:
original
Source:
coll. Musée Paderewski, Morges

Partition des cahiers I et II du «Tatra-Album, Tänze und Lieder des polnischen Volkes aus Zakopane für Pianoforte zu 4 Händen» [Album de Tatra, danses et chants populaires polonais de Zakopane pour piano à quatre mains] op. 12 de Paderewski (Ries & Erler, Berlin)

réf. complète: PARTI-12-ALBUM-TATRA-4MAINS-CAHIERS-I-II-RIES

CAHIER I
I. Allegro con brio (2 mains > cahier I «Album de Tatra», n° 1)
II. Andantino (2 mains > cahier I «Album de Tatra», n° 2)
III. Allegro con moto

CAHIER II
IV. Allegro maestoso (2 mains > cahier I «Album de Tatra», n° 3)
V. Allegretto
VI. Allegro ma non troppo

Dans la biographie qu'il consacre à Paderewski en 1928 aux Editions Spes à Lausanne, Henryk Opienski offre une présentation détaillée de l' Album de Tatra op. 12, composé à la fin des années 1880: «C'est un recueil de danses montagnardes polonaises transcrites pour piano à deux mains dans l'édition Raichman et Frendler de Varsovie, et à quatre mains dans l'édition Ries et Erler de Berlin. Le répertoire si original des danses de montagnards polonais de Tatra était alors à peine connu: l'idée d'y puiser semble avoir pris naissance chez les musiciens de la génération précédente [comme Ladislas Zelenski ou Siegmund Noskowski]. […] Paderewski en séjour à Zakopane, village situé au pied des montagnes du Tatra, eut l'occasion d'entendre quelques paysans musiciens. Sur le conseil de l'illustre docteur Chalubinski, connu pour sa charité tout autant que pour sa science, notre jeune maître entreprit de noter les mélodies montagnardes. Comme le docteur avait offert à cet effet au violoniste du village, le célèbre Bartek Obrochta, une large gratification, en lui demandant de jouer ‹tout ce qu'il savait à M. Paderewski, sans rien accepter de lui pour sa peine›, le brave villageois raconta plus tard à un journaliste recueillant ses souvenirs relatifs à cet incident, que cette recommandation lui avait paru bien superflue: ‹Comment aurait-on pu accepter quelque chose de ce jeune homme, disait-il: même si tu avais voulu le lui prendre, tu ne l'aurais pas pu: il n'y avait dans sa chambrette qu'un lit, une table, une chaise, un piano et une tasse de thé! Va donc prendre quelque chose à un être pareil! Mais quelle facilité il avait: je n'avais pas plutôt fini une mélodie qu'il la répétait déjà; sitôt le rythme formulé, il était déjà saisi, et les doigts couraient sur le piano pour le redire. J'ai joué devant lui plusieurs fois: il notait tout ce qu'il entendait, et il en a fait ensuite toute la musique.› Cette ‹musique› dont voulait parler Bartek Obrochta, c'était précisément cet Album de Tatra, où l'on retrouve toutes ces danses et tous ces chants montagnards, revêtus d'une harmonisation qui révèle tout à la fois la parfaite compréhension du musicien et la qualité artistique des thèmes originaux.»