Photographie de Paderewski à table lors de la réception organisée chez lui à Saint-Sulpice par le conseiller national Henry Vallotton (en bout de table), le 8 juillet 1933, après la remise de la bourgeoisie d'honneur de la Ville de Lausanne
Photographie de Paderewski à table lors de la réception organisée chez lui à Saint-Sulpice par le conseiller national Henry Vallotton (en bout de table), le 8 juillet 1933, après la remise de la bourgeoisie d'honneur de la Ville de Lausanne
Photographie de Paderewski à table lors de la réception organisée chez lui à Saint-Sulpice par le conseiller national Henry Vallotton (en bout de table), le 8 juillet 1933, après la remise de la bourgeoisie d'honneur de la Ville de Lausanne
N° d'inventaire:
CH-LAUS-1933-07-08-BOURGEOISIE-HONNEUR-ST-SULPICE-TABLE
Type:
tirage original
Auteur:
droits réservés
Date:
8 juillet 1933
Source:
coll. Musée Paderewski, Morges

Plus encore qu'à Morges et à Vevey, c'est dans les salles du chef-lieu qu'Ignace Paderewski fait le plus régulièrement résonner son talent durant ses «années suisses». D'abord au gré des concerts sensationnels du jeune prodige en tournée que le public alors découvre, fasciné; puis comme voisin, ami et presque compatriote dès son installation à Morges en 1897, un artiste toujours aussi génial mais accessible, qui ne compte pas ses heures lorsqu'il s'agit de causes justes – comme ses concerts à la Cathédrale en faveur des plus démunis. Lausanne, c'est enfin le lieu d'un message très fort reçu en 1933 du président de la Confédération suisse en personne, qui l'accueille officiellement «parmi ses enfants». La cité entretient cette mémoire à travers la belle salle de concert du Casino de Montbenon à laquelle elle a donné son nom en 1981.

Le président de la Confédération suisse Edmund Schulthess à Ignace Paderewski le 8 juillet 1933: «Mon pays ne décerne ni ordre ni décoration. Il a une façon plus modeste de témoigner sa sympathie et sa reconnaissance aux hôtes qu'il aime. Il les accueille parmi ses enfants. C'est ce que fit la capitale du canton de Vaud en vous conférant, Monsieur, la bourgeoisie d'honneur. Cette distinction, la seule que la Suisse puisse offrir, n'a peut-être pas l'éclat de celles qui vous sont échues au cours de votre brillante carrière. Mais elle est l'expression sincère d'une profonde amitié et d'une grande admiration.»