Programme (en polonais et en russe) du récital de violon donné le 4 octobre 1898 à Kalisz par Henryk Opienski, interprète notamment d'une mélodie de Paderewski
Programme (en polonais et en russe) du récital de violon donné le 4 octobre 1898 à Kalisz par Henryk Opienski, interprète notamment d'une mélodie de Paderewski
Programme (en polonais et en russe) du récital de violon donné le 4 octobre 1898 à Kalisz par Henryk Opienski, interprète notamment d'une mélodie de Paderewski
Programme (en polonais et en russe) du récital de violon donné le 4 octobre 1898 à Kalisz par Henryk Opienski, interprète notamment d'une mélodie de Paderewski
Programme (en polonais et en russe) du récital de violon donné le 4 octobre 1898 à Kalisz par Henryk Opienski, interprète notamment d'une mélodie de Paderewski
N° d'inventaire:
EU-PL-1898-10-04
Type:
original
Date:
4 octobre 1898
Source:
coll. Musée Paderewski, Morges

La Mélodie de Paderewski interprétée ici est sans doute l' opus 16 n° 2 transcrit pour violon et piano par Stanislas Barcewicz (un élève, comme Opienski, de Ladislas Gorski). Au programme du récital figurent en outre des pages de Sederman, Wieniawski, Kreutzer, J. S. Bach, Svendsen, Reinsztein, Abt et Niedzielski.

Exilé polonais, Henryk Opienski (1870-1942) partage avec Paderewski son attachement pour Morges et sa région – qui le lui rendra bien puisqu'une rue porte aujourd'hui son nom à l'instar du pianiste. Il s'y établit une première fois durant la Première Guerre mondiale, puis définitivement en 1926 au moment de son mariage avec la cantatrice Lydia Barblan, sa seconde épouse, après avoir dirigé pendant six ans le nouveau Conservatoire de Poznan. Natif de Cracovie, il a étudié à travers toute l'Europe: le violon à Prague avec Ferdinand Lachner puis à Paris avec Ladislas Gorski, la composition avec Vincent d'Indy à la Schola Cantorum de Paris, la direction avec Arthur Nikisch à Leipzig… Considéré comme l'un des meilleurs spécialistes de son temps de la musique de Chopin (dont il éditera une partie de la correspondance), il se distingue notamment en remettant au goût du jour les polyphonies françaises et italiennes des 15e et 16e siècles, qu'il donne en concert dans toute l'Europe à la tête de l'ensemble «Motet et Madrigal» qu'il a fondé à Lausanne en 1917. Très proche de Paderewski, il est l'un des premiers à s'intéresser à sa «légende» et signe en 1928 aux Editions Spes à Lausanne une biographie qui fait toujours figure de référence.