Programme du concert donné par l'Orchestre symphonique de Poznan le 28 décembre 1935 au Teatr Wielki [Grand Théâtre] de Poznan, sous la direction de Zygmunt Latoszewski (f-g)
Programme du concert donné par l'Orchestre symphonique de Poznan le 28 décembre 1935 au Teatr Wielki [Grand Théâtre] de Poznan, sous la direction de Zygmunt Latoszewski (f-g)
Programme du concert donné par l'Orchestre symphonique de Poznan le 28 décembre 1935 au Teatr Wielki [Grand Théâtre] de Poznan, sous la direction de Zygmunt Latoszewski (f-g)
Programme du concert donné par l'Orchestre symphonique de Poznan le 28 décembre 1935 au Teatr Wielki [Grand Théâtre] de Poznan, sous la direction de Zygmunt Latoszewski (f-g)
Programme du concert donné par l'Orchestre symphonique de Poznan le 28 décembre 1935 au Teatr Wielki [Grand Théâtre] de Poznan, sous la direction de Zygmunt Latoszewski (f-g)
N° d'inventaire:
EU-PL-1935-12-28
Type:
original
Date:
28 décembre 1935
Source:
coll. Musée Paderewski, Morges – don de Lydia Opienska-Barblan

Programme du concert donné par l'Orchestre symphonique de Poznan le 28 décembre 1935 au Teatr Wielki [Grand Théâtre] de Poznan, sous la direction de Zygmunt Latoszewski, avec la «Fantaisie polonaise», le «Menuet en sol majeur» (Zygmunt Lisicki, piano) et des extraits de l'opéra «Manru» de Paderewski

Concert organisé à l'occasion du 75e anniversaire de Paderewski, présenté par le Dr Lucjana Kamienskiego, avec en solistes dans les extraits des 2e et 3e actes de Manru la soprano Stani Zawadzka, le ténor Antoni Golebiowski et le baryton Aleksander Karpacki.

La Fantaisie polonaise pour piano et orchestre op. 19 voit le jour en 1893, soit cinq ans après le Concerto pour piano op. 17. Comme le note Henryk Opienski, elle marque avec ce dernier le couronnement de «la première époque» de Paderewski. Il la met sur le métier au retour de sa seconde tournée américaine et la porte à la scène le 4 octobre 1893 en Angleterre, dans le cadre du Norwich Festival: le succès est total et l'œuvre devient très vite la favorite du public. Ecrite dans une forme plus libre que le Concerto, elle ne possède pas moins une structure en trois parties clairement identifiables, basées sur des motifs de danses polonaises caractéristiques: Krakowiak, Kujawiak et Mazurka. «La Fantaisie polonaise donne tout à fait l'impression d'une composition écrite comme d'un seul jet et dans un moment d'inspiration, commente Henryk Opienski. Mais on sait combien la réalité est souvent différente de ce jugement. Quoi qu'il en soit, on se sent entraîné, comme dans un tourbillon fantastique, par ces motifs remplis d'une ardeur juvénile incomparable, et mêlés à des rythmes de danses polonaises que souligne brillamment la partie de piano, tandis que l'orchestre, d'un coloris éblouissant, accuse la maîtrise accomplie de l'auteur.»