Libretto du concert donné le 24 septembre 1938 à la Salle communale de Nyon, au profit de l'Hôpital de Nyon, par le pianiste Ernest Schelling et l'Orchestre de la Suisse Romande, avec au programme notamment la «Fantaisie polonaise» de Pad.
Libretto du concert donné le 24 septembre 1938 à la Salle communale de Nyon, au profit de l'Hôpital de Nyon, par le pianiste Ernest Schelling et l'Orchestre de la Suisse Romande, avec au programme notamment la «Fantaisie polonaise» de Pad.
Libretto du concert donné le 24 septembre 1938 à la Salle communale de Nyon, au profit de l'Hôpital de Nyon, par le pianiste Ernest Schelling et l'Orchestre de la Suisse Romande, avec au programme notamment la «Fantaisie polonaise» de Pad.
Libretto du concert donné le 24 septembre 1938 à la Salle communale de Nyon, au profit de l'Hôpital de Nyon, par le pianiste Ernest Schelling et l'Orchestre de la Suisse Romande, avec au programme notamment la «Fantaisie polonaise» de Pad.
Libretto du concert donné le 24 septembre 1938 à la Salle communale de Nyon, au profit de l'Hôpital de Nyon, par le pianiste Ernest Schelling et l'Orchestre de la Suisse Romande, avec au programme notamment la «Fantaisie polonaise» de Pad.
Libretto du concert donné le 24 septembre 1938 à la Salle communale de Nyon, au profit de l'Hôpital de Nyon, par le pianiste Ernest Schelling et l'Orchestre de la Suisse Romande, avec au programme notamment la «Fantaisie polonaise» de Pad.
Libretto du concert donné le 24 septembre 1938 à la Salle communale de Nyon, au profit de l'Hôpital de Nyon, par le pianiste Ernest Schelling et l'Orchestre de la Suisse Romande, avec au programme notamment la «Fantaisie polonaise» de Pad.
Libretto du concert donné le 24 septembre 1938 à la Salle communale de Nyon, au profit de l'Hôpital de Nyon, par le pianiste Ernest Schelling et l'Orchestre de la Suisse Romande, avec au programme notamment la «Fantaisie polonaise» de Pad.
Libretto du concert donné le 24 septembre 1938 à la Salle communale de Nyon, au profit de l'Hôpital de Nyon, par le pianiste Ernest Schelling et l'Orchestre de la Suisse Romande, avec au programme notamment la «Fantaisie polonaise» de Pad.
Libretto du concert donné le 24 septembre 1938 à la Salle communale de Nyon, au profit de l'Hôpital de Nyon, par le pianiste Ernest Schelling et l'Orchestre de la Suisse Romande, avec au programme notamment la «Fantaisie polonaise» de Pad.
Libretto du concert donné le 24 septembre 1938 à la Salle communale de Nyon, au profit de l'Hôpital de Nyon, par le pianiste Ernest Schelling et l'Orchestre de la Suisse Romande, avec au programme notamment la «Fantaisie polonaise» de Pad.
N° d'inventaire:
CH-1938-09-24
Type:
original
Date:
24 septembre 1938
Source:
coll. Musée Paderewski, Morges

Au programme de ce concert symphonique (dont Ernest Schelling assure également la direction de l'orchestre) figurent également l'Ouverture des Noces de Figaro de Mozart, la Sinfonia en si bémol de Jean-Chrétien Bach, le Concerto pour piano n° 2 de Chopin, un mouvement (Dirge [Plaine funèbre]) de la Suite indienne d'Edward MacDowell et les Country Dances, suite de danses paysannes anglaises pour petit orchestre de Jean Binet.

Pianiste et compositeur, actif comme lui des deux côtés de l'Atlantique, Ernest Schelling (1876-1939) est l'un des plus fidèles amis de Paderewski. Né aux Etats-Unis en 1876 de père suisse et de mère anglaise, il connaît les débuts d'un enfant prodige. Elève de Moszkowski à Paris, Leszetycki à Vienne et Barth à Berlin, il attire l'attention de Brahms et Anton Rubinstein, avant de perdre pied pour cause de névrite… et d'être «sauvé» in extremis par Paderewski qui l'accueille à Morges en 1898, où il sera son unique élève durant quatre ans. C'est le début d'une profonde amitié qui ne cessera qu'avec le décès subit de Schelling en 1939, qui dans l'intervalle a élargi son spectre d'activités à la composition et à la direction d'orchestre; il est l'initiateur notamment en 1924 des Young People's Concerts du New York Philharmonic promis au plus bel avenir. Suisse par son père, il entretient des liens solides avec les bords du Léman, acquérant notamment en 1910 la magnifique propriété Garengo à Céligny où il se repose l'été de ses tournées et autres activités américaines, et où il reçoit – comme son ami Paderewski – des artistes du monde entier.

La Fantaisie polonaise pour piano et orchestre op. 19 voit le jour en 1893, soit cinq ans après le Concerto pour piano op. 17. Comme le note Henryk Opienski, elle marque avec ce dernier le couronnement de «la première époque» de Paderewski. Il la met sur le métier au retour de sa seconde tournée américaine et la porte à la scène le 4 octobre 1893 en Angleterre, dans le cadre du Norwich Festival: le succès est total et l'œuvre devient très vite la favorite du public. Ecrite dans une forme plus libre que le Concerto, elle ne possède pas moins une structure en trois parties clairement identifiables, basées sur des motifs de danses polonaises caractéristiques: Krakowiak, Kujawiak et Mazurka. «La Fantaisie polonaise donne tout à fait l'impression d'une composition écrite comme d'un seul jet et dans un moment d'inspiration, commente Henryk Opienski. Mais on sait combien la réalité est souvent différente de ce jugement. Quoi qu'il en soit, on se sent entraîné, comme dans un tourbillon fantastique, par ces motifs remplis d'une ardeur juvénile incomparable, et mêlés à des rythmes de danses polonaises que souligne brillamment la partie de piano, tandis que l'orchestre, d'un coloris éblouissant, accuse la maîtrise accomplie de l'auteur.»