Lettre (avec enveloppe) adressée par le maréchal Foch à Paderewski, au Palais d'Orsay à Paris, [de Paris] le 23 juin 1928
Lettre (avec enveloppe) adressée par le maréchal Foch à Paderewski, au Palais d'Orsay à Paris, [de Paris] le 23 juin 1928
Lettre (avec enveloppe) adressée par le maréchal Foch à Paderewski, au Palais d'Orsay à Paris, [de Paris] le 23 juin 1928
Lettre (avec enveloppe) adressée par le maréchal Foch à Paderewski, au Palais d'Orsay à Paris, [de Paris] le 23 juin 1928
Lettre (avec enveloppe) adressée par le maréchal Foch à Paderewski, au Palais d'Orsay à Paris, [de Paris] le 23 juin 1928
N° d'inventaire:
FOCH-1928-06-23
Type:
original
Date:
23 juin 1928
Source:
coll. Musée Paderewski, Morges

«Cher Maître, en rentrant de Lorraine, j'ai trouvé hier le magnifique chèque que vous m'avez fait parvenir pour l'Œuvre d'aide aux veuves et aux orphelins de la guerre. Je tiens sans aucun retard à vous dire combien la Maréchale et moi-même sommes touchés de votre générosité et de votre délicatesse, et à vous exprimer combien nous serons heureux lundi de pouvoir vous redire, ainsi qu'à Madame Paderewska, nos fidèles et bien reconnaissants sentiments.»

Dans la mesure où son emploi du temps et son énergie le lui permettaient, Paderewski a toujours répondu positivement lorsqu'on lui demandait de mettre son talent au profit de nobles causes. De notoriété publique, son engagement en faveur de l'Association d'aide aux veuves et aux orphelins de la guerre présidée par le maréchal Foch, lui vaudra de se voir élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur en 1929.

Nous possédons une autre lettre (non datée) du musicien dans laquelle celui-ci évoque l'implication du vainqueur de la Grande Guerre dans la guerre polono-bolchevique de 1919-1920: «La victoire polonaise, c'est l'œuvre du général Weygand [conseiller technique de la mission franco-anglaise envoyée en Pologne par les Alliés lorsque Varsovie se trouva menacée en juillet 1920], c'est votre triomphe, Monsieur le Maréchal. À la lumière du génie militaire français, le soldat polonais a retrouvé la vaillance de ses aïeux. Votre prédiction s'est réalisée… Du plus profond de mon cœur, je vous offre, Monsieur le Maréchal, l'hommage de mon admiration, de ma gratitude et de mon affection respectueuse et dévouée.»