Photographie d'Ignace et Hélène Paderewski en compagnie du musicologue Henry Edward Krehbiel lors des funérailles du pianiste Wilhelm Ludwig Stengel, le 18 mai 1917 à l'église St. Mary the Virgin de New York
Photographie d'Ignace et Hélène Paderewski en compagnie du musicologue Henry Edward Krehbiel lors des funérailles du pianiste Wilhelm Ludwig Stengel, le 18 mai 1917 à l'église St. Mary the Virgin de New York
Photographie d'Ignace et Hélène Paderewski en compagnie du musicologue Henry Edward Krehbiel lors des funérailles du pianiste Wilhelm Ludwig Stengel, le 18 mai 1917 à l'église St. Mary the Virgin de New York
N° d'inventaire:
AM-1917-05-18-NY-PAD-HELENE-KREHBIEL-FUNERAILLES-STENGEL
Type:
reproduction (tirage photo) | Salvatore Gervasi
Auteur:
George Grantham Bain Collection – Library of Congress, Washington D. C.
Date:
18 mai 1917
Source:
coll. Musée Paderewski, Morges

Photographie d'Ignace et Hélène Paderewski en compagnie du musicologue Henry Edward Krehbiel (1854-1932) lors des funérailles du pianiste Wilhelm Ludwig Stengel (1846-1917) (époux de la soprano Marcella Sembrich), le 18 mai 1917 à l'église St. Mary the Virgin de New York

Avec l'éclatement de la Première Guerre mondiale, Paderewski met sa carrière entre parenthèses pour se consacrer tout entier à la cause de sa patrie polonaise, qui l'accapare de plus en plus intensément depuis 1910. Dès l'été 1915, il est aux Etats-Unis (où résident quelque trois millions de Polonais) pour lever des fonds et sensibiliser l'opinion. Sincère et particulièrement persuasif (comme en témoigne les textes publiés de ses discours de Boston et de Chicago), il réussit à atteindre jusqu'à l'oreille du président Wilson. Avec le concours de son épouse, 20 millions de francs suisses sont levés et 174 comités locaux organisés de par le monde. Sur les quatre années de guerre, il prononce pas moins de 340 discours et donne plus de 100 concerts de bienfaisance.

Henry Edward Krehbiel (1854-1932) fait partie de la première génération de critiques musicaux «authentiquement américains». Fondant son jugement non pas sur ce qui a été écrit avant lui mais sur l'étude des sources, il est un promoteur passionné du romantisme allemand (en particulier de Wagner, dont il partage la vénération avec son ami le chef Anton Seidl) et de la musique de Dvo?ák, dont il attend beaucoup de la nomination à la tête du New Conservatory of Music of America de New York en 1892. Auteur en 1896 d'un livre à succès destiné à «éduquer» le public – How to Listen to Music –, il se distingue également par ses recherches approfondies consacrées aux mélodies populaires des premiers Américains et des immigrés, qu'il compulse – à la manière d'un Bartók ou d'un Kodály – dans des ouvrages tels que Afro-American folksongs: a study in racial and national music (1914). Il se montre par contre beaucoup plus critique avec l'œuvre de Richard Strauss (dont il rejette l'hédonisme), Gustav Mahler (qu'il qualifie de «prophet of the ugly») et des impressionnistes français. [source: Wikipédia]