Photographie signée de Francis de Jongh représentant Paderewski et Camille Saint-Saëns face-à-face au piano dans les salons de l'Hôtel des Trois Couronnes à Vevey dans le cadre des Fêtes musicales données du 18 au 21 mai 1913 en l'honneur de Camille Saint-
- N° d'inventaire:
- CH-VEVEY-1913-05-17-FETES-SAENS-3-COURONNES-PIANOS-AMIS-1-ORIGINAL
- Type:
- tirage original signé
- Auteur:
- Francis de Jongh (1864-1928), Lausanne – © Fonds de Jongh, Musée de l'Elysée, Lausanne
- Date:
- 17 mai 1913
- Source:
- coll. Musée Paderewski, Morges
Photographie signée de Francis de Jongh représentant Paderewski et Camille Saint-Saëns face-à-face au piano dans les salons de l'Hôtel des Trois Couronnes à Vevey dans le cadre des Fêtes musicales données du 18 au 21 mai 1913 au Casino du Rivage en l'honneur de Camille Saint-Saëns, avec autour d'eux de gauche à droite: Charles Pilet (organiste), le vicomte de Faria (consul du Portugal et vieil ami de Saint-Saëns), Lucy Schelling, Hélène Paderewska, Auguste Roussy (vice-président du comité d'organisation), Jean-Baptiste-Paul Beau (ambassadeur de France en Suisse), Eugène Couvreu (syndic de Vevey) et Ernest Schelling (pianiste)
C'est l'un des événements mythiques de l'histoire musicale veveysanne: la rencontre du 18 au 21 mai 1913 au Casino du Rivage d'Ignace Paderewski et Camille Saint-Saëns, au cœur d'un festival de quatre jours suscité par le compositeur Gustave Doret et le syndic mélomane Eugène Couvreu. Au programme: des œuvres chorales et symphoniques de Saint-Saëns (Hymne à Victor Hugo, Symphonies n° 2 et 3, Concerto pour piano n° 4, Polonaise à 2 pianos, Phaéton…) et Paderewski (Symphonie «Polonia», Concerto pour piano), et la création de la légende dramatique Loÿs de Doret. Sur scène: l'Orchestre du Konzert-Verein de Munich, le Chœur de Dames et la Chorale de Vevey dirigés tour à tour par Doret et Saint-Saëns, et au piano Saint-Saëns et Paderewski. Ce cliché-souvenir réalisé le dernier jour de la manifestation par le photographe lausannois de Jongh, est enrichi des signatures de Paderewski, Saint-Saëns, Couvreu et de la jolie dédicace de Gustave Doret: «Cordial souvenir à mon bon tyran». Le pianiste a sans doute, comme à son habitude, mené le bal – tout du moins artistique!