Reproduction d'un crayon de Paderewski (de profil) réalisé par Gordon Bryant, avec dédicace de Paderewski «à ma chère, grande, illustre compatriote Marcella Sembrich, hommage de profonde admiration et de respectueuse affection» (12 mai 1931)
Reproduction d'un crayon de Paderewski (de profil) réalisé par Gordon Bryant, avec dédicace de Paderewski «à ma chère, grande, illustre compatriote Marcella Sembrich, hommage de profonde admiration et de respectueuse affection» (12 mai 1931)
Reproduction d'un crayon de Paderewski (de profil) réalisé par Gordon Bryant, avec dédicace de Paderewski «à ma chère, grande, illustre compatriote Marcella Sembrich, hommage de profonde admiration et de respectueuse affection» (12 mai 1931)
N° d'inventaire:
PAD-ART-BRYANT-DEDICACE-PAD-SEMBRICH-1931-05-12
Type:
reproduction (tirage photo)
Auteur:
Gordon Bryant | photographie: droits réservés
Date:
12 mai 1931 (dédicace)
Source:
coll. Musée Paderewski, Morges | Marcella Sembrich Memorial Association

De son vrai nom Prakseda Marcelina Kocha?ska, la soprano polonaise Marcella Sembrich (qui a choisi d'utiliser le patronyme de sa mère comme nom de scène) voit le jour le 15 février 1858 à Wisniowczyk en Galicie (alors autrichienne). Son père, Kasimir Kochanski, est violoniste et lui enseigne les rudiments de son instrument ainsi que du piano dès l'âge de quatre ans. Admise très jeune au Conservatoire de Lemberg, elle y rencontre son futur mari, Wilhelm Stengel, avant de poursuivre ses études à Vienne auprès du pianiste Julius Epstein, qui, le premier, remarque sa voix exceptionnelle. C'est Franz Liszt, impressionné à son tour par ses capacités vocales, qui la décide à bifurquer vers le chant. Elle se forme à Milan auprès de Giovanni Battista Lamperti, puis avec le père de ce dernier, Francesco Lamperti, pédagogue réputé pour avoir formé la soprano Teresa Stolz, créatrice du rôle-titre d' Aïda de Verdi. Marcella Sembrich fait ses débuts à Dresde en 1878 dans Lucia di Lammermoor, prélude à une immense carrière internationale. Elle entre dans la légende au Metropolitan Opera de New York, campant plus de trente rôles sur la scène mythique, dont celui – fétiche – de Violetta (La traviata). En 1906, alors qu'elle est en tournée avec Enrico Caruso et la troupe du Met, elle sort miraculeusement indemne du terrible tremblement de terre qui dévaste la ville de San Francisco. Elle termine sa carrière en enseignant le chant dans les deux plus grands conservatoires américains: le Curtis Institute de Philadelphie et la Juilliard School de New York. Elle décède à New York le 11 janvier 1935.