Photographie d'Hélène Paderewska, en robe blanche, regardant un chien, et d'Alfred, sur son buggy, devant l'entrée principale de Riond-Bosson
Photographie d'Hélène Paderewska, en robe blanche, regardant un chien, et d'Alfred, sur son buggy, devant l'entrée principale de Riond-Bosson
Photographie d'Hélène Paderewska, en robe blanche, regardant un chien, et d'Alfred, sur son buggy, devant l'entrée principale de Riond-Bosson
N° d'inventaire:
CH-RIOND-HEL-ALFRED-BUGGY-ENTREE-PRINCIPALE
Type:
tirage original
Auteur:
droits réservés
Source:
coll. Musée Paderewski, Morges | don de Mme Andrée Robert (Saint-Julien-en-Champsaur, Hautes-Alpes, France) à la mémoire de son aïeule Mme Uhlmann, cuisinière de Paderewski à Riond-Bosson (novembre 2020)

Atteint de poliomyélite et orphelin de mère depuis sa naissance en 1880, Alfred Paderewski est d'abord placé chez son grand-père paternel puis confié à Paris au témoin de mariage de Paderewski, Hélène Gorska – la femme de son ami Ladislas Gorski… qu'il finira, ô ironie du destin, par épouser! Ce fils aimé ne dépassera pas vingt-et-un ans. C'est entre autres pour préserver sa santé fragile que le musicien acquerra Riond-Bosson en 1899.

Ignace Paderewski est reçu partout mais sait aussi recevoir: à Riond-Bosson près de Morges, sur la commune de Tolochenaz, il possède dès la fin du 19e siècle le plus étrange des palais, autrefois demeure de la duchesse d'Otrante, veuve de Joseph Fouché, où il reprend son souffle entre les tournées de concerts et sur lequel règne la plus exquise et entreprenante des maîtresses de maison, Hélène Paderewska, mi-princesse mi-paysanne. Cette propriété entre chalet et palais vénitien a aujourd'hui disparu – son dynamitage par l'armée en 1965 achevant de forger sa légende. Dotée d'un vaste domaine où l'on exploite tant la flore que la faune, elle est indissociable du «mythe» Paderewski, où faste et rusticité voisinent avec le plus grand naturel.