Photographie des encadrements (reproductions?) des diplômes de citoyen d'honneur décernés à Paderewski par les Villes de Morges et de Vevey, exposés sur un piano à queue du salon de Riond-Bosson

N° d'inventaire:

CH-RIOND-INT-SALON-PIANO-PHOTOS-DIPLOMES-HONNEUR-VEVEY-MORGES

Type:

tirage original

Auteur:

droits réservés

Source:

coll. Musée Paderewski, Morges

«La Municipalité de Morges, en exécution de la décision du 2 février 1925 prise par le Conseil communal unanime, rendant hommage aux vertus du noble patriote, de l'artiste de génie et de l'homme de bien, désireuse de consacrer, par un témoignage durable, l'admiration des autorités et des habitants de la ville de Morges, confère à Monsieur Ignace Jean Paderewski le diplôme de Citoyen d'honneur de la Ville de Morges. Donné et expédié à Morges le 2 février 1925. Le syndic, Gustave Coderey [sig.]. Le secrétaire, [?] [sig.].»

«La Municipalité de Vevey, en exécution de la décision du Conseil communal unanime du 30 janvier 1925, pour rendre hommage aux vertus du grand patriote, au noble artiste, pour consacrer par un témoignage durable le souvenir de son action généreuse et la reconnaissance des autorités et des habitants de la ville de Vevey, confère à Monsieur Paderewski le diplôme de Citoyen d'honneur de la Ville de Vevey. Donné et expédié à Vevey, le 20 mars 1925. Le syndic, Eugène Couvreu [sig.]. Le secrétaire, D. Lavaux (?) [sig.]»

Ignace Paderewski est reçu partout mais sait aussi recevoir: à Riond-Bosson près de Morges, sur la commune de Tolochenaz, il possède dès la fin du 19e siècle le plus étrange des palais, autrefois demeure de la duchesse d'Otrante, veuve de Joseph Fouché, où il reprend son souffle entre les tournées de concerts et sur lequel règne la plus exquise et entreprenante des maîtresses de maison, Hélène Paderewska, mi-princesse mi-paysanne. Cette propriété entre chalet et palais vénitien a aujourd'hui disparu – son dynamitage par l'armée en 1965 achevant de forger sa légende. Dotée d'un vaste domaine où l'on exploite tant la flore que la faune, elle est indissociable du «mythe» Paderewski, où faste et rusticité voisinent avec le plus grand naturel.